Surplus d’emballage

Surplus d’emballage

Afin d’améliorer la qualité de leur service et le taux de satisfaction du client, les e-commerçants utilisent des emballages lourds et volumineux pour s’assurer que le produit ne soit pas endommagé durant le processus de livraison. Ces surplus entraînent  logiquement une augmentation des déchets (souvent jetés directement sans réutilisation) et, par conséquent, une augmentation des émissions de GES puisqu’il faudra tout d’abord créer ce packaging supplémentaire et ensuite s’en débarrasser. (Wang & Hu, 2016)

Un surplus de poids et de volume dus aux suremballages n’entraîne pas seulement une augmentation directe de la pollution en déchets. Cela engendre également une diminution de l’efficience de la logistique, et en conséquence un coût économique car l’optimisation du volume et du poids est essentielle pour le transport de marchandises et la manutention. Plus le poids et le volume sont optimisés, moins il faudra déplacer des palettes ou moins les véhicules de transport de marchandises devront être utilisés. Ce surplus entraîne une augmentation de l’utilisation des transports de marchandises et de manutention, engendrant une augmentation des émissions de CO2. (Pålsson & al., 2017)

Certes, déterminer la stratégie packaging optimale (diminuer le poids et le volume tout en minimisant les coûts) est un élément déterminant pour diminuer son empreinte carbone, mais elle n’est pas l’unique moyen. En effet, l’emballage à grande échelle diminue également la quantité de déchets. L’intégration de l’entreposage et de la distribution dans la logistique de l’entreprise permet de centraliser les commandes venues de différents vendeurs. Grâce à cette centralisation, l’e-commerçant peut diminuer les déchets d’emballage en envoyant un paquet par commande, peu importe le nombre de produits. Au contraire, les entrepôts décentralisés peuvent entraîner la création de plusieurs paquets pour une unique commande car les produits commandés ne proviennent pas du même entrepôt. Dans ces cas-là, la quantité d’emballage risque d’être plus élevée ainsi que les émissions de GES générés pour créer le packaging supplémentaire. (Lu, Yang, Liu & Jia, 2020)

Source:
Dallemagne, Simon. Analyse des objectifs environnementaux des plateformes d’e-commerce écoresponsables. Louvain School of Management, Université catholique de Louvain, 2020. Prom. : Cerrada Cristia, Karine. http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:25620

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